• « Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre. »

    -Baruch Spinoza

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  • « Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit. »

    -Gaston Bachelard

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  • « Si tu penses comme moi, tu es mon frère. Si tu ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère, car tu m'ouvres un autre monde. »

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant. »

    -René Char

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  • « Il faudrait toujours chercher à comprendre notre prochain. Si nous existons, il faut admettre que, lui aussi, il existe. »

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit. »

    -René Char

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  • « Le problème avec les experts, c’est qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’ils ignorent. »

    -Nassim Nicholas Taleb

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  • « Sois à l'écoute, disait-on dans la vieille Afrique, tout parle, tout est parole, tout cherche à nous communiquer une connaissance.»

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « Les modes simplificateurs de connaissance mutilent plus qu'ils n'expriment les réalités ou les phénomènes dont ils rendent compte. »

    -Edgar Morin

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  • Titre de la diapositive« Soyez toujours vigilants, demandez des comptes au gouvernement, luttez pour la paix et la justice. »

    -Nelson Mandela

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  • « La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament. »

    -Thomas Sankara

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  • « Rendre compliquées les choses simples est à la portée de tout le monde. La créativité, c'est rendre simple les choses compliquées. »

    -Charles Mingus

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  • « Quand vous faites quelque chose, sachez que vous aurez contre vous ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voudraient faire le contraire, et la grande majorité de ceux qui ne feraient rien. »

    -Confucius 

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Approche

APPROCHE


POURQUOI "INANGA"?


L’inanga est une cythare issue des traditions du Rwanda et rencontrée au Burundi et au Congo. Généralement, l’interprète joue de l’inanga en solo tout en chantant ses propres textes parlant d’événements historiques, d’expériences personnelles ou d’incidents de la vie quotidienne. L’inanga est aussi utilisé lors de certaines cérémonies. A l'image de ce musicien et de son instrument, les experts d'INANGA souhaitent contribuer à la compréhension profonde des processus sociaux qu'ils rencontrent au cours de leur travail. Et pourquoi pas avec un peu de poésie...

WHY "INANGA"?


The inanga is a zither from the Rwandan tradition, also found in Burundi and Congo. Generally, the performer plays the inanga solo while singing their own texts about historical events, personal experiences or incidents of daily life. The inanga is also used during certain ceremonies. Inspired by this instrument and its musician, INANGA experts seek to contribute to the deep understanding of the social processes they encounter in the course of their work. And why not with a little poetry...

KWA NINI "INANGA"?


Inanga ni gitari kuva mumigenzo yu Rwanda kandi iboneka mu Burundi na Kongo. Mubisanzwe, umuhanzi akora inanga wenyine mugihe aririmba inyandiko ze zerekeye amateka, ibyabaye ku giti cye cyangwa ibyabaye mubuzima bwa buri munsi. Kimwe nuyu mucuranzi nigikoresho cye, experti ba Inanga barashaka gutanga umusanzu mugusobanura gushya kwimibereho ikorerwa. Kandi kuki utari hamwe nubusizi runaka...


Expertise

Chez INANGA, nous considérons l'expertise comme un outil à la décision, comme il en existe d’autres,  et non comme des normes ou des processus qui s’imposent aux acteurs sociaux ou un instrument de dépolitisation des politiques publiques. L'expertise renforce une vision globale mais ne doit pas la remplacer : elle permet à nos experts d'intégrer les dimensions humaines et sociales de leur travail au lieu de dicter une technicité spécifique aux acteurs sociaux, politiques, économiques.



INANGA s'appuie sur une philosophie et des pratiques d'apprentissage mutuel.  Lorsque nous menons des études, évaluations, appuis techniques, nous cherchons à apprendre autant qu’à transmettre. Lorsque nous ne savons pas quelque chose, nous préférons l'admettre sans détour plutôt que d’avoir recours à des solutions toutes faites ou à des processus compliqués. Nous tenons particulièrement à mettre l'accent sur les processus humains qui sont à l’œuvre derrière les processus politiques et sociaux.  Si nous reconnaissons l'importance de garder un esprit ouvert aux (nouveaux) concepts de développement, ils ne peuvent selon nous pas s’imposer de manière indifférenciée  à tous les contextes culturels et dans toutes les situations individuelles et collectives. 


Apprentissage mutuel


Approche humaine et de bon sens

Pour INANGA, la prise en compte de la complexité n’implique pas l'utilisation d'outils ou d'approches compliqués. Au contraire : la complexité est comprise comme un outil permettant de prendre en compte les différents niveaux et éléments d'un processus social et de comprendre les perspectives, les perceptions, les points de vue des différents acteurs impliqués. Par conséquent, nous nous efforçons de poser le plus souvent possible des questions guidées par le bon sens, que les acteurs eux même et les « experts » ne pensent plus à se poser.  Dans nos recommandations, nous proposons des solutions et des stratégies -si possible- tout aussi simple à mettre en œuvre, et adaptés aux acteurs de mise en œuvre. Nous sommes animés par le désir de comprendre les différentes situations et dynamiques sociales, économiques et politiques de chaque projet. Dans notre quête de connaissances, nous respectons les points de vue et les pratiques des acteurs, même s'ils ne correspondent pas toujours à ce qui est attendu d’eux.


Dans notre travail, nous entendons accepter la complexité des processus sociaux, politiques, économiques plutôt que d’essayer de la simplifier ou de l’éviter. 

Nous essayons modestement de mettre en pratique les principes de la pensée complexe proposés par Edgar Morin. La complexité ne doit pas « prendre la place de la simplicité » ni « rechercher la complétude » qui consisterait à analyser isolément les différents éléments et les couper du système dont ils font partie. Ainsi, le pensée complexe induit « la reconnaissance d’un principe d’incomplétude et d’incertitude ». Il s’agit de comprendre qu’il est à la fois nécessaire de distinguer (et pas isoler) les éléments, mais aussi de comprendre tout ce qui les relie en tenant compte des interactions qui composent l’ensemble. Il s’agit là d’un des enjeux majeurs de notre monde qui s’exprime encore plus dans le contexte de « crises » et des bouleversements globaux dans lesquels INANGA intervient (phénomènes écologiques, biologiques, politiques, …). 


Accepter et appréhender la complexité des processus sociaux


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